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Compléments d'enquêtes

L'imagination est une science exacte*

En attente de publication

Le Mensonge des Papes

Christophe Colomb lors de son troisième voyage transatlantique touche enfin le continent américain… jusqu’alors il n’avait abordé que des îles plus ou moins légendaires, on les appelle d’ailleurs les Antilles, d'un mot portugais signifiant "anciennes îles".

 

Quelques temps après ces faits, un bateau, la Marie Madeleine, quitte Cadix avec à son bord des anciens compagnons de l'Amiral : Alonso de Ojeda, un brave parmi les braves, Juan de la Cosa, qui fût le cartographe attitré de Colomb ainsi qu’un « commerçant » florentin… Amérigo Vespucci, il avait été l’un des financiers de Colomb lors de son premier voyage…

 

Pareille compagnie ne pouvait laisser indifférent le Prieuré de Sion, qui mandate de son lointain Hainaut, un de ses agents les plus efficaces, Floris le Maçon, rompu en arts cryptographiques et en transmissions secrètes… au cours de cette mission au Nouveau Monde, le spadassin du Prieuré comprendra vite pourquoi les escadres de Colomb avaient les voiles frappées de la Croix Pattée !

 

Floris, s’il est chargé par le Prieuré de surveiller les agissements de ces « nouveaux découvreurs », a aussi la mission de retrouver un livre mystérieusement disparu… livre écrit par un Vieux Moine dans la pénombre du scriptorium de abbaye cistercienne de Cambron, à l'époque de la disparition de l'Ordre du Temple !

 

Et selon les plus érudits des documentalistes du Prieuré, le Vieux Moine a caché dans ses vers l'itinéraire qui permet d'arriver à la "route du sang" qui mène aux reliques du Temple : la sainte Lance, le Saint Suaire et le Graal...

L’histoire qui va suivre est basée sur des faits réels. Les expéditions, dont on va  parler, ont existé, les capitaines, marins, cartographes et promoteurs de ces formidables escadres qui attachèrent leur nom à cette grande aventure que fût la Découverte de l’Amérique les ont vécues, et l’Histoire a conservé leur mémoire, même si les noms de certains de ces acteurs ne dépassèrent pas le cercle restreint des chercheurs de bibliothèques obscures… ou du cénacle à peine plus large des généalogistes de Christophe Colomb !

 

De l’avis de tous les historiens et géographes le baptême de l’Amérique en 1507 à Saint-Dié des Vosges sent le pâté, pour parler comme un des héros du livre. Mais n’ayant pas de solutions « scientifiques » à donner pour expliquer les multiples contradictions qui émaillent le livre de Vespucci et les anachronismes relevés sur la carte qui cite la première « América » , ils, les historiens et géographes, préfèrent en rester à « l’erreur du moine », c’est généralement la raison donnée pour justifier le nom « Amérique ». Certes, c’est une explication sommaire mais elle présente l’avantage d’être définitive, et de couper court à toutes les investigations.

 

Je ne sais si la solution que j’ai avancée dans « L’Ambition Barbare », et que j’ai mise en scène dans « Le Mensonge des Papes » est juste, mais elle a au moins le mérite d’être globale, et de s’appuyer sur les certitudes de la Renaissance : le messianisme impérial des Habsbourg, le réformisme interne à certains ordres religieux, la volonté desartistes de se débarrasser du joug de l’Église en insérant des messages à l’usage des initiés dans leurs oeuvres, la tradition qui voulait que les Templiers connussent l’Amérique et la panique des Rois Espagnols (et de la Papauté) de voir les « nouvelles terres découvertes »polluées par des hérétiques… sans dévoiler rien du secret de l'Église, argument du livre...

 

Internet donne aux chercheurs, à n’importe quel chercheur, des possibilités neuves. Les plus grands exégètes pré numériques, Stephenson ou Navarette, pour ne citer que les plus connus dans ce domaine précis, n’eurent pas, pour décrire la Découverte de l’Amérique, le centième des informations que peut avoir à notre époque n’importe quel citoyen du village mondial en se connectant sur ce tentaculaire maillage social ! Et c’est en utilisant ces possibilités neuves, qu’en toute liberté intellectuelle j’avais émis une autre thèse.

 

Internet donne beaucoup d’informations, loin d'être toutes pertinentes et fiables, mais impose malgré tout les mêmes règles d’écriture… ainsi les résultats des recherches doivent être prouvés, référencés, croisés avec d’autres sources. Et si nous voulons que l’ensemble du livre soit cohérent, il nous faut passer par des citations longues et fastidieuses, par des biographies lourdes et pour tout dire, par un texte explicatif qui ne donne pas toujours, aux lecteurs peu habitués, les satisfactions qu’ils sont en droit d’attendre de la découverte d’un livre…

 

J’ai voulu reprendre les mêmes arguments développés, les mêmes aventures, les mêmes hommes et femmes rencontrés pendant mes recherches, mais j’ai voulu les regarder vivre en situation… proches de personnages que mon imagination inventait au fur et à mesure de l’avancée de mes travaux.

 

C’est ici, la vie réelle des acteurs de l’Histoire, mêlée pour le coup à celle de héros fictifs… il ne faut pas se tromper, ce sont mes personnages qui sont prisonniers de la Vérité, pas l’inverse, l’Histoire qui se serait pliée à mes souhaits !

 

On pensera ce que l’on voudra de la solution proposée, l’Histoire n’aime pas ce qu’elle ne comprend pas. Quelque soit le destin du Mensonge des Papes, le 6 Mai 1507, des Imprimeries Ringmann à Strasbourg est sorti un livre « Introduction à la Cosmographie », qui connut, lui, un destin fabuleux, l’auteur, un moine nommé Martin Waldseemüller, dit Hyacomilus, y adjoignit quatre lettres d’un certain Amérigo Vespucci et une carte. Dans ses lettres Amérigo racontait les quatre voyages qu’il prétendait avoir fait au Nouveau Monde, Hyacomilus en déduisit qu’il avait découvert un nouveau continent et proposa qu’on appelle cette nouvelle terre du nom « de l’homme sagace qui l’a découverte, Amérigo Vespucci… »

 

On sait maintenant (même à l’époque, la manipulation n’avait pas convaincu grand monde) qu’Amérigo n’a pas fait ces voyages. Il n’en aurait fait qu’un, sur les traces de Colomb, comme commerçant nous dit perfidement Las Casas, avec les Capitaines Ojeda et de la Cossa et son livre est lourdement inspiré des relations de Christophe. Quant à la carte, personne n’ose dire aujourd’hui qu’elle est sincère, je m’explique : personne n’ose dire qu’elle ne bénéficiait pas d’informations privilégiées…